Notre temps n’est pas toujours des plus réjouissants. L’Ukraine est dévastée par la guerre, comme l’Arménie, le sud Soudan. Nous pouvons aussi penser à ceux qui sont blessés par des catastrophes naturelles comme en Turquie ou en Syrie.
Nos écrans sont saturés de nouvelles les plus tristes. Ainsi, vous ne trouverez pas cette information sur vos fils de réseaux sociaux, ni dans les bandeaux des chaînes d’info en continu. Mais, nous devons nous réjouir car le Christ va mourir et ressusciter pour nous sauver.
Au soir du Jeudi saint et le lendemain, le Christ va vivre sa passion : arrestation, flagellation, humiliation, abandon, crachats, insultes… et, ultime étape de ce chemin, la crucifixion. Sur le bois de la croix, le Christ Jésus va accepter de mourir pour nous. Il donne sa vie pour sauver la nôtre. Après sa mort, un grand silence s’abat sur le monde. Ce n’est pas un abandon de Dieu. Au contraire, c’est un geste d’amour. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils pour le sauver. »
« Criez de joie pour le Seigneur »
Le dimanche matin, le tombeau est vide. Le Christ est ressuscité ! Il a vaincu les forces de la mort pour racheter les péchés des hommes. « C’est à Pâques, dans la mort et la résurrection du Christ, que l’on mesure le plus cet amour de Dieu« , indique le père Sébastien Thomas dans un commentaire à Vatican News. La joie de Pâques, c’est bien notre salut. Dans le psaume 32, nous pouvons lire : « Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits à vous la louange ! […] Le salut d’un roi n’est pas dans son armée, ni la victoire d’un guerrier, dans sa force. Illusion que des chevaux pour la victoire : une armée ne donne pas le salut.«
Non, l’armée donne la désolation. La joie que nous confie Dieu est indissociable à la paix. Si nous nous appuyons sur le Christ alors nous trouverons joie et paix. Car l’un et l’autre se bâtissent sur un socle solide : l’amour de Dieu. Dans les épreuves que nous vivons, nous devons nous tourner vers Dieu et nous confier à lui. Dieu ne nous abandonne pas. Au contraire, il nous aime et il nous offre la vie éternelle.
Acceptons de recevoir cette joie de Pâques et d’en vivre.
« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Evangile selon saint Jean (15,9-11)
Publié dans Missio n°39 (éditions Oise Normande et Vexin-Thelle) – avril 2023