Dans l’église de mon enfance, nous reprenions souvent ce chant à la Vierge Marie : « Chercher avec toi dans nos vies les pas de DIeu, Vierge Marie ; par toi, accueillir aujourd’hui le don de Dieu, Vierge Marie. » Comme une madeleine de Proust, ce chant est gravé dans ma mémoire et il m’arrive de le chanter. Ainsi, je peux me souvenir que Marie est toujours présente dans ma vie, comme une mère attentive qui sait guider son enfant.
Mère de l’humanité
Marie est aussi un exemple ! Par son audace et son humilité, elle a su sans hésiter accueillir l’oeuvre de Dieu dans sa vie. Par sa confiance, elle « gardait dans son coeur tous ces événements« , nous dit l’évangéliste saint Luc (2, 11). Par sa souffrance, elle est au pied de la croix. A cet instant, elle devient mère de l’humanité lorsque le Christ lui confie l’apôtre Jean. Par son courage, elle est au milieu des disciples alors qu’ils vont recevoir « une force, celle du Saint-Esprit » (livre des Actes des Apôtres 1, 8). « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », affirme Jésus. Le « vous » ce n’est pas uniquement les Apôtres, mais c’est nous également. Nous avons tous à annoncer la Bonne Nouvelle du Christ au monde, car le Christ est mort et ressuscité pour sauver tous les hommes sans exception. Marie devient alors la mère de l’Eglise évangélisatrice. Enfin, par son réconfort, Marie dénoue les noeuds, elle console ou, comme le dit la chanson, « puisque tu souffres avec nous, Gethsemani, Vierge Marie, soutiens nos croix de l’aujourd’hui. » Mais lui a-t-on dit merci pour tout ce qu’elle fait pour nous ?
Une année avec Marie
L’Eglise Catholique dans l’Oise, selon le souhait de son évêque, Mgr Jacques Benoit-Gonnin, va vivre une année avec Marie. « Marie, Mère de Jésus et Mère de l’Eglise, est bien présente à l’histoire et à la vie de notre diocèse. De nombreux lieux lui sont consacrés. Elle a obtenu des faveurs à de nombreuses personnes – pèlerins de Lourdes et des sanctuaires locaux ; quatre personnes miraculeusement guéries, sans compter toutes les grâces obtenues par son intercession – et le diocèse lui a été consacré à plusieurs reprises, dont la dernière fois, le 25 mars dernier, en plein confinement. »
Alors, invoquons Marie dans nos vies, car son Coeur Immaculée brûle d’amour pour ses enfants. N’ayons pas peur de nous réfugier à l’ombre de son manteau, elle ne cesse pas d’intercéder pour nous et de nous montrer Celui qui aime sans limite. Merci Marie !
Editorial publié dans Missio n°29 (éditions Vexin-Thelle et Oise Normande), septembre 2020