La Cathédrale de Beauvais et l’église de la Basse-Œuvre accueillent, du 1er juillet au 31 octobre, des œuvres du père Kim en Joong, dominicain.
Kim en Joong est né en Corée du Sud. Il étudie les Beaux-Arts à Séoul. Il reçoit le baptême à l’âge de 27 ans. En 1970, il revêt l’habit blanc des dominicains.
Les œuvres de Kim en Joong sont à la fois belles, poétiques et lumineuses. Elles sont légères et pleines de souffle. « Mais l’autre royaume n’est point la mort. L’autre royaume d’où provient le souffle n’est-il à la source de celui-ci ? » comme le chante François Cheng. Elles nous remplissent du souffle de l’Esprit, du souffle de la calligraphie qui donne à ces toiles leur originalité.
A travers ces œuvres, le père Kim rend trois hommages : aux dons de l’Esprit dans la Basse-Œuvre. En 1869, une confrérie du Rosaire a été érigée dans cette chapelle par le frère Pierre Albert Daumont-Tournel. Ainsi, au pied de la mosaïque, représentant la Vierge Marie confiant le chapelet à St Dominique, débute l’hommage à St Dominique qui se poursuit dans le couloir qui mène à la cathédrale avec l’amour des dominicains à leur fondateur. Enfin dans le chœur de la cathédrale, deux toiles représentent l’hommage aux commandements nouveaux. Elles ont été conçues pour Beauvais mais la toile utilisée est fragile comme nous les hommes. En réalité, l’hommage ultime que Kim en Joong rend c’est à l’Amour. Celui que l’on porte à Dieu mais surtout celui que Dieu porte aux hommes. C’est-à-dire cette lumière qui éclaire nos vies.